La Ville de Fleurus s’engage avec conviction dans la lutte contre les violences intrafamiliales.
Les violences intrafamiliales touchent toutes les catégories sociales, sans distinction d’âge, de genre ni de milieu. En parler, c’est déjà agir. Cette page a pour but d’informer, de sensibiliser et d’orienter les victimes et les témoins vers les ressources disponibles.
À travers la prévention, la formation et la coordination, le Collège communal de la Ville de Fleurus affirme sa volonté de protéger chaque citoyen et citoyenne, de promouvoir une société fondée sur l’égalité, le respect et la solidarité.
Comment les reconnaitre ?
Les violences intrafamiliales regroupent toutes les formes de maltraitance qui s’exercent au sein de la famille ou du foyer. Souvent, elles s’installent progressivement, dans le silence et la peur, jusqu’à devenir un quotidien difficile à rompre.
Les violences prennent de nombreuses formes :
- La violence physique, lorsqu’il y a coups, blessures, contraintes ou privations de liberté ;
- La violence psychologique, qui se traduit par des insultes, des humiliations, des menaces, du chantage ou un contrôle permanent ;
- La violence sexuelle, lorsqu’un rapport ou un geste intime est imposé sans consentement ;
- La violence économique, quand une personne est privée d’accès à l’argent, empêchée de travailler ou de gérer ses ressources ;
- La maltraitance envers les enfants, les personnes âgées ou dépendantes, qui peut se manifester par la négligence, le mépris ou des comportements abusifs.
Reconnaître ces violences n’est pas toujours simple. Beaucoup de victimes minimisent ce qu’elles subissent ou pensent qu’elles sont responsables. Pourtant, certains signes doivent alerter :
- Une peur constante d’un proche ou d’un conjoint ;
- Un isolement progressif : plus de contacts avec les amis, la famille ou les collègues ;
- Une perte de confiance en soi, une impression d’être inutile ou incapable ;
- Un contrôle sur les déplacements, le téléphone, les dépenses ou les activités ;
- Des blessures inexpliquées, ou la peur de raconter ce qui se passe à la maison.
Ces situations ne sont jamais normales, ni acceptables. La violence n’est jamais un signe d’amour, ni une preuve d’autorité. Elle détruit, lentement mais profondément, celles et ceux qui la subissent, ainsi que les enfants qui y assistent.
Les outils
Il est parfois difficile, voire dangereux, de demander de l’aide directement. C’est pourquoi des signes discrets ont été mis en place pour permettre aux victimes de se signaler en toute sécurité.
Le violentomètre
Le violentomètre est outil, très visuel, qui permet à la fois de prendre conscience d’une relation potentiellement dangereuse, mais aussi de sensibiliser largement à la thématique des violences conjugales. Si vous vous reconnaissez dans ces mots, ou si vous pensez qu’une personne de votre entourage est en danger, parler peut tout changer. L’aide existe, et personne ne devrait affronter cela seul.

Le “Masque 19” en pharmacie
En demandant un « Masque 19 » à votre pharmacien, vous alertez discrètement le personnel que vous êtes en danger. Le professionnel contactera alors les services compétents (police, structures d’aide, …) pour assurer une prise en charge rapide et sécurisée.
Le signe de la main
Ce geste, simple et silencieux, consiste à montrer la paume, replier le pouce, puis refermer les doigts sur celui-ci. Il permet d’indiquer qu’on a besoin d’aide sans attirer l’attention de l’agresseur, notamment lors d’un appel vidéo ou en public.
Ressources et contacts utiles
Partenaires
Police : La police intervient en urgence pour assurer la sécurité des victimes, recueillir les plaintes et orienter vers les services d’aide appropriés.
- 071/820.145 | anne-sophie.tholome@police.belgium.eu
Les Frangines : Association d’aide et d’écoute qui accompagne les femmes victimes de violences, en offrant un soutien psychologique, social et juridique.
- 071/812.507 | info@lesfrangines.org
ONE : L’Office de la Naissance et de l’Enfance veille au bien-être des enfants et des familles, et peut repérer ou signaler des situations à risque.
- +32/2.432.88.55 | my@one.be
CPAS Fleurus : Le CPAS soutient les personnes en difficulté par une aide sociale, financière ou matérielle, et oriente vers les services adaptés en cas de violences.
- 071/822.660 | cpas@cpasfleurus.be
J’ose prendre contact
Ligne d’écoutes pour les violences conjugales : 0800 30 030
Le collectif contre les VIF : 04/223.45.67
Ligne d’écoute SOS viol : 0800 98 100
Police : 101
Urgence : 112
Briser le silence, c’est le premier pas vers la liberté.
Si vous ou quelqu’un que vous connaissez êtes victime de violences, parlez-en. L’aide existe, et elle est là pour vous !
